L’Autre dimension

La porte d’entrée d’une zone humaine où tout est possible.

Voyage

Un jour Flavio me dit, en plain cours : « Monsieur, ici on dirait qu’on est dans la quatrième dimension ». « On donne cours avec vous », me dit un autre. « C’est pas tout à fait normal, mais ça nous va. »

Ils n’avaient pas tort, lorsque j’y songe. À dire vrai, nous vivions inconsciemment dans cette 4D depuis quelques années déjà. Comme si, en sortant de chez nous, nous entrions dans un monde que nous pouvions imaginer, un espace-temps conçu de toutes pièces, un univers où nous nous étions débarrassés de nos préjugés, de nos habitudes et de nos contraintes, comme on se débarrasse de nos vêtements mouillés par la pluie en rentrant chez nous.

Et pourquoi tout ce qui se passe dans notre tête ne pourrait pas être réel Albus Dumbledor ?

Avec le temps, nous avons conçu une human-zone, nous avons créé un univers à la dimension de l’Autre.

Auderghem, Belgique. Marielle entre dans sa maison imaginaire du Rouge-Cloître.

Possibles

Dans cet univers fantastique, nous avons pris conscience de notre autorité sur nos vies et nos actions. Ici, tout est possible si on a le pouvoir sur soi-même. On peut imaginer un monde meilleur, lancer des ponts pour l’atteindre et enfin, être suffisamment créatif pour bâtir, sur ses terres, de nouveaux défis.

Tout tient dans l’emprise que l’on a sur nous-mêmes. Voulons-nous nous apitoyer sur l’inaccessible ou voir un meilleur avenir possible ? Si pour nous, le monde scolaire nous apparait comme sclérosé et l’enseignement impossible à dispenser, nous accorderons peu de foi à un discours mobilisateur de nos énergies. Il est plus aisé de critiquer que d’envisager un changement partant de notre propre intérieur. Se dire en être incapable ne demande aucun effort. Vouloir changer l’Autre est plus commode.

Investir des zones pédagogiques inexplorées, imaginer le travail constructif en équipe d’enseignants, bâtir réellement des leçons à partir de l’élève, c’est aussi prendre le risque d’œuvrer autrement. C’est changer nos représentations pour adopter la posture du chercheur.

Malte. Bateau à quai.

Nouveau Monde

Ce Nouveau Monde, utopiste pour certains, est pourtant une réalité tangible pour ceux qui s’y côtoient. Nous y vivons heureux, nous y travaillons avec le sourire et nous y besognons en équipe. À l’entrée, il y a un portemanteau pour nos obstinations démodées et nos vieilles routines poussiéreuses.

Certains l’appellent l’École Autrement, mais c’est simplement un espace. Une table ronde y est ouverte aux débats constructifs. La créativité est le sujet de nos discours. La critique et la destruction d’autrui y ont été éradiquées. Chacun de nous est le fruit de sa propre recherche sur le mieux-être de la communauté pédagogique.

Un monde dans lequel nous pouvons avancer… tous ensemble.

Univers. Voyage en 4e dimension.

C’est un peu comme une porte vers nos rêves les plus fous, un accès à des réalités oubliées, une passerelle menant à de nouveaux possibles. Et même si on y arrive par hasard, rien ne dit qu’on n’y était pas attendu.

On y ébauche des ambitions, on y commence des voyages. On y apprend à gérer nos projets de vie, à prendre en main le gouvernail de nos existences.

Ci-contre, la vidéo d’un voyage Erasmus à Santa Cruz avec des élèves de Restauration. L’occasion de comprendre nos élèves autrement.

L’École Autrement

Tu y es le bienvenu. Il te suffit de frapper à la porte, de déposer ce qui te dérange au portemanteau. N’oubliez pas de venir tel que tu es, avec tes craintes, tes forces et un désir de te connaitre mieux.

Ciel. Préparation au voyage de Paul-Guillaume.
Un bol d'air sous l'éolienne.
Pôle nord, fin fond de l'esprit. Valentine en voyage mouvementé.
Un bol d'air sous l'éolienne.

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